

Vous êtes invité à voir l'album photo de Maurice Trussy intitulé: 2014 Orgues en Navarre Leyre
Ainsi que les photos prises parle sculpteur Etienne Bigot
Samedi 5 juillet nous sommes partis à la découverte de merveilles architecturales de la Navarre: la chapelle romane d'Eunate, l'étape de Puente la Reina, sur le chemin de St Jacques de Compostelle (qu'une partie du groupe a ralliée à pied, par une marche d'une heure) le village fortifié d'Ujue où nous avons pique-niqué sur les remparts, puis le village médiéval d'Aibar, et enfin la ville Sangüesa. Le soir nous avons diné et dormi au monastère bénédiction de Leyre, dans un confort inattendu.
Le lendemain les plus matinaux ont pu écouter les Laudes en grégorien, puis la présentation du nouvel orgue de l'abbaye à trois voix (celles du père abbé, de l'organiste du monastère José Luis Etchechipía et de Françoise Martin Moro). Une dégustation des produits de l'abbaye s'enchaina avec une répétition de chant grégorien. Puis au cours de la messe deux membres du groupe interprétèrent le Pie Jesu du Requiem de Fauré, à la mémoire du curé d'Urrugne qui avait initié ce partenariat avec l'abbaye (Jean-Claude Etcheverry). A la sortie José Luis Etchechipía interpréta 3 pièces mettant l'orgue Blancafort en valeur Après le déjeuner les organistes s'en donnèrent à cœur joie sur le nouvel instrument, pendant qu'un autre partie du groupe effectuait une visite guidée de l'abbaye. Jean-Marie latrille et Thomas Yarzabal firent aussi entendre un concert d'Albinoni pour deux hautbois et orgue.
Ce circuit a offerte aux organistes (dont le plus jeune avait 13 ans) l'occasion de jouer sur trois instruments très typés: les orgues baroques de Puente la Reina et Aibar (instrument du XVIII° siècle) et le nouvel orgue de l'abbaye de Leyre, chacun incarnant un monde sonore différent. Les facultés d'adaptation des musiciens ont été mises à rude épreuve, mais l'expérience était très enrichissante.
Nous sommes heureux et fiers d'avoir contribué à la réhabilitation du grand instrument de Leyre, dans le cadre du projet transfrontalier Virila mené par le POCTEFA et soutenu par les fonds FEDER.
C'est toujours avec un pincement au cœur que nous avons quitté Leyre en nous promettant d'y revenir dès l'an prochain, pour savourer encore la paix de ce lieu unique, où les moines nous accueillent avec une grande délicatesse.